Il est clair que si l'on vous propose concrètement un poste, le salaire fait partie des éléments importants à prendre en compte : il figurera d'ailleurs dans votre contrat de travail. Mais en France, on ne parle pas argent n'importe quand et n'importe comment.
Quand parler salaire ? Jamais en début d'entretien. Le recruteur, qu'il soit votre futur supérieur hiérarchique ou un spécialiste des ressources humaines, veut d'abord s'assurer de votre motivation, puis de vos compétences pour remplir le poste. Il faut donc d'abord le convaincre que vous êtes celui ou celle qu'il lui faut.
C'est seulement dans un deuxième temps, lorsque vous commencez à parler concrètement du poste que l'on vous propose dans l'entreprise que le sujet est en général abordé.
Comment aborder le sujet ? Souvent, le recruteur vous en parle lui-même lorsqu'il vous décrit le poste. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à poser la question sur un ton naturel après avoir demandé d'autres précisions : "De quel supérieur hiérarchique dépendrai-je dans ce poste ?", "Le poste nécessitera-t-il des déplacements à l'étranger ?", "Et concernant la rémunération ?"
Comment réagir à l'annonce d'un chiffre ? Pour pouvoir réagir, vous devez connaître le niveau de salaire auquel vous pouvez prétendre pour ce type de poste. Il est judicieux également de s'être renseigné sur les pratiques salariales de l'entreprise, et du secteur d'activité. Si vous êtes jeune diplômé, renseignez-vous auprès de votre école. Vous pouvez aussi consulter des grilles salariales de syndicats. Vous pouvez ainsi situer immédiatement ce qu'on vous propose sur les fourchettes de rémunération que vous avez en tête. Et si l'on vous demande quelles sont vos "prétentions", vous pouvez aussi répondre sans bafouiller.
Quand parler salaire ? Jamais en début d'entretien. Le recruteur, qu'il soit votre futur supérieur hiérarchique ou un spécialiste des ressources humaines, veut d'abord s'assurer de votre motivation, puis de vos compétences pour remplir le poste. Il faut donc d'abord le convaincre que vous êtes celui ou celle qu'il lui faut.
C'est seulement dans un deuxième temps, lorsque vous commencez à parler concrètement du poste que l'on vous propose dans l'entreprise que le sujet est en général abordé.
Comment aborder le sujet ? Souvent, le recruteur vous en parle lui-même lorsqu'il vous décrit le poste. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à poser la question sur un ton naturel après avoir demandé d'autres précisions : "De quel supérieur hiérarchique dépendrai-je dans ce poste ?", "Le poste nécessitera-t-il des déplacements à l'étranger ?", "Et concernant la rémunération ?"
Comment réagir à l'annonce d'un chiffre ? Pour pouvoir réagir, vous devez connaître le niveau de salaire auquel vous pouvez prétendre pour ce type de poste. Il est judicieux également de s'être renseigné sur les pratiques salariales de l'entreprise, et du secteur d'activité. Si vous êtes jeune diplômé, renseignez-vous auprès de votre école. Vous pouvez aussi consulter des grilles salariales de syndicats. Vous pouvez ainsi situer immédiatement ce qu'on vous propose sur les fourchettes de rémunération que vous avez en tête. Et si l'on vous demande quelles sont vos "prétentions", vous pouvez aussi répondre sans bafouiller.
Faut-il négocier oui ou non ?
Pour un premier emploi, si l'emploi proposé correspond à votre niveau de formation et se situe dans la fourchette habituelle, vous n'êtes pas en position immédiate pour demander davantage. Le recruteur pourra en effet vous faire remarquer que vous avez encore peu ou pas d'expérience.
D'autre part la crise n'a pas placé les jeunes diplômés en position de force et l'on a vu bien des diplômés d'école d'ingénieurs sortis en 2009 rester sur le carreau durant des mois. Toutefois, si le niveau de salaire annoncé vous paraît vraiment bas, vous pouvez éventuellement le faire remarquer et demander si une réévaluation pourra être envisagée au bout de quelques mois, lorsque vous aurez fait vos preuves et obtenu des résultats. Vous vous placez ainsi dans une perspective dynamique de progrès qui ne peut déplaire.
Un bilan vous est en général proposé chaque année par le service des ressources humaines : il sera temps, au bout d'un ou deux ans dans l'entreprise, de demander une augmentation. Vous pourrez alors réellement négocier.
D'autre part la crise n'a pas placé les jeunes diplômés en position de force et l'on a vu bien des diplômés d'école d'ingénieurs sortis en 2009 rester sur le carreau durant des mois. Toutefois, si le niveau de salaire annoncé vous paraît vraiment bas, vous pouvez éventuellement le faire remarquer et demander si une réévaluation pourra être envisagée au bout de quelques mois, lorsque vous aurez fait vos preuves et obtenu des résultats. Vous vous placez ainsi dans une perspective dynamique de progrès qui ne peut déplaire.
Un bilan vous est en général proposé chaque année par le service des ressources humaines : il sera temps, au bout d'un ou deux ans dans l'entreprise, de demander une augmentation. Vous pourrez alors réellement négocier.